Les règles concernant le jeûne
Par le frère Nabil Abou Hafssa
samedi 7 août 2010
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Notions sur le jeûne...
sa position juridique, les différentes catégories de personnes face au jeûne,
les choses qui l’invalident et d’autres informations utiles...
Sheikh Muhammad Ibn Salih Al ‘Outhaymine, Qu’Allah lui fasse miséricorde
Louange à Allah, Seigneur de l’univers et que le salut soit sur notre prophète Muhammad, sur sa famille et sur tous ses Compagnons. Voici quelques brèves notions sur le jeûne, sa position juridique, les différentes catégories
de personnes face au jeûne, les choses qui l’invalident et d’autres informations utiles.
1- Le jeûne :
C’est un acte d’adoration voué à Allah qui consiste en l’abstinence de toute chose l’invalidant, dans la période allant de l’aube jusqu’au coucher du soleil.
2- Le jeûne est un des piliers de l’islam :
le jeûne de Ramadan est un des principaux piliers de l’islam selon la parole du Prophète -
qu’Allah le bénisse et le salue : « L’islam est bâti sur cinq piliers :
• l’attestation qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah
• l’accomplissement de la prière rituelle ;
• l’acquittement de l’aumône légale (Zakat) ;
• le jeûne du mois de Ramadhan ;
• le pèlerinage à la maison sacrée. »
Les catégories de personnes face au jeûne
1. Le jeûne est une obligation pour tout musulman adulte, ayant atteint l’âge de la puberté, sain d’esprit, qui en est capable physiquement et résidant (non voyageur).
2. Le non-musulman n’est pas tenu de jeûner et il n’a pas à rattraper le jeûne s’il venait à se convertir.
3. L’enfant impubère n’est pas tenu de jeûner ; par contre, on peut l’inciter à le faire pour qu’il s’y habitue.
4.L’handicapé mental ne jeûne pas quelque soit son âge et ne doit pas faire manger un nécessiteux. Il rentre dans la même catégorie que la personne âgée sénile et la personne qui n’est pas saine d’esprit.
5.Celui qui est incapable de jeûner à cause de la vieillesse, ou d’une maladie incurable, celui-ci est tenu de faire manger un pauvre pour chaque jour de jeûne manqué.
6.Le malade dont on espère la guérison, ne jeûne pas si cela lui est pénible ; mais il compense après sa guérison par un même nombre de jours de jeûne.
7.La femme enceinte et la nourrice, si le jeûne leur est pénible à cause de la grossesse ou de l’allaitement, ou par crainte pour la santé de leur enfant, peuvent ne pas jeûner ; elles compensent alors les jours perdus une fois que le jeûne leur sera devenu plus facile et qu’elles ne craignent plus pour leur enfant.
8.Les femmes en période de menstrues ou post-natale n’ont pas à faire le jeûne et elles sont tenues de récupérer les jours manqués après leur période.
9.Celui qui est dans l’obligation de rompre le jeûne pour sauver quelqu’un de la noyade ou d’un incendie, qu’il le fasse ; il compensera ce jour par la suite.
10.Le voyageur à le choix de jeûner ou non. Mais il est obligé de compenser les jours manqués, que le voyage soit occasionnel (ex : Al-‘Oumra) ou en permanence, comme les chauffeurs routiers, les chauffeurs de bus ou de taxis. Ceux-ci peuvent rompre leur jeûne, s’ils le désirent, tant qu’ils se trouvent dans un pays étranger.
1er partie
2e partie
3e partie
4e partie
5e partie